semaine 27

Bleu comme un regard

L'as-tu lu,lulu? par Nous on l'a lu, le 20 juin 2020

La couverture. Bleue, fatalement

De prime abord, la couverture attire l’œil. Elle est bleutée, naturellement, tout comme le titre, «Le Regard bleu». Sur le bas, des montagnes et un homme assis (debout, il aurait trop fait penser à Caspar Friedrich). Le regard bleu, naturellement, c'était celui de cet homme, Jo, dont voici l'histoire, racontée par sa petite-fille. Ni un roman ni un récit, mais néanmoins on s'attache à ce personnage à la fois banal et intéressant qu'était cet homme, qui comme le dit l'auteure, n'a pas construit une cathédrale ou fait une grande découverte, mais qui a traversé le dernier quart du XIXème siècle et la première moitié du suivant, moment où un drame intime fait exploser la famille, ce qui explique la vénération perceptible que celle qui tient la plume, Josette, voue à son grand-père. Premier tome qui en réclame une suite, la seconde moitié du XXème siècle et sans doute même le début de l'actuel, et dont l'intérêt, pour le lecteur extérieur, est de recréer des temps à la fois si proches et si exotiques. Le livre fourmille d'anecdotes et attirera autant les alpinistes que les générations qui aiment se rappeler quelle était la vie à Bruxelles dans ces époques désormais historiques. Pour un historien, la malle laissée remplie de photos, de lettres, de carnets et d'agendas était une vraie bénédiction. Elle n'a pas été dilapidée. (J.R.)

Josette Daisomont, Le Regard bleu, éditions du Tiroir, Bruxelles, 2020.

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