Bon, je l'admets, cela peut faire ricaner. Quoi, l'Ogre, ce grand carnivore devant l'éternel, assis à une table végétarienne – pire, à une table végane, et, toujours plus fort, où l'on ne mange que cru...
Les articles de À table avec l'Ogre
Vacances romaines (gourmandes)

Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, mais dans un restaurant romain, Musset a tort. D'accord, celui-ci était fermé, mais les autres... Suivez le guide plutôt que les guides! Photos © J. Rebuffat
Rome n'est pas l'unique objet de mon ressentiment, n'en déplaise à Pierre Corneille, mais au contraire une ville que j'aime notamment pour ce qu'on y mange (on ne se refait pas).
Une cuisine que l'on adopte aisément
On me pose souvent la question suivante: «Toi qui connais et aimes le Vietnam, dis-nous quel est ton restaurant vietnamien préféré!». Mais où?
La Grèce au bout de la rue
À dire vrai, quand on parle de cuisine grecque, j'ai toujours peur pour mes assiettes et pour mon estomac.
Juste en face du grand Jacques

La statue de Jacques Brel semble là pour vous indiquer le chemin de la table de Mus. Photos © J. Rebuffat
La nuit est tombée sur Bruxelles et à la Vieille Halle aux Blés presque déserte, Jacques Brel me fait signe: à table, c'est par là.
Un bouchon à ne pas faire sauter
Phonétiquement, comme il s'appelle Lobut, on pourrait en effet être tenté quand on aime le calembour.
Fais-moi du couscous
Le couscous, au fil des décennies, s'est aventuré dans le peloton de tête des plats préférés en France. Preuve que le racisme s'arrête dans les cuisines. Mais en fait, du couscous, j'en mange souvent... chez moi.
Moi je suis tango tango
On n’a pas toujours de la malchance. En débarquant à Buenos Aires, par exemple. Car ne croyez pas que le métier de chroniqueur gastronomique est toujours paradisiaque.
Apologie du cassoulet consolateur
Quelle est la capitale du cassoulet? Carcassonne ou Castelnaudary? Et pourquoi donc est-ce que je vous parle de cassoulet aujourd’hui (avec en prime ma recette)?
Deux façons d'être branché
Découvrir des endroits, c'est le rêve de tout critique culinaire ou gastronomique qui se respecte. C'est dire la prévention qu'il peut avoir quand il se décide, finalement, à fréquenter quelques endroits à la mode.
Je reste carnivore
Il y a des hasards dans le calendrier qui font peur. Lundi soir, je me trouve dans une grand messe à la gloire du label de qualité déposé sur le bœuf et l'agneau britannique.
Passage obligé
Certains soirs, la bourgeoisie et son charme discret sont en effet plus qu'appréciables, particulièrement quand au confort ouaté des lieux s'ajoute une assiette tout autant du meilleur goût.
Tout Saigon sans crêpe Suzette

Quoi, encore le Vietnam? Mais oui. C'est l'une des meilleures cuisines du monde, non? Reportage photographique © J. Rebuffat
Bon, d'accord, j'ai un faible pour la cuisine vietnamienne. Pourquoi? Parce qu'elle est bonne, naturellement, ce qui va vous faire dire mais encore?, car évidemment je n'aime pas, et vous non plus, la mauvaise cuisine.
Se nourrir à Madrid

Parfois, une brève accalmie permet de penser qu'en avril à Madrid, il peut faire beau: les terrasses sont aussitôt prises d'assaut. Reportage photographique © J. Rebuffat
À en croire les guides, se nourrir à Madrid n'est guère compliqué et peu coûteux; ce serait dans la capitale espagnole que toutes les cuisines ibères se donneraient rendez-vous. Vous me connaissez: je suis méfiant.
La guerre du camembert
Qu'y a-t-il de plus français, Mme Michu, que le camembert, le litron et la baguette?
Mon côté Cendrillon au manoir
Le destin du chroniqueur gastronomique a des points de ressemblance avec celui de Cendrillon. Le rêve ne dure jamais bien longtemps. Même quand il est beau.
Plus une goutte, on vous dit!
C'est le genre d'info qui vous fait sursauter. Enfin, qui me fait sursauter.
Éloge de la chimie

Ces radis contiennent de l'acide ascorbique et des tanins. Aargh, ce sont des additifs, comment la nature peut-elle nous faire ça, et en prime, inonder la menthe d’à côté de E140 (plus connu sous le nom de chlorophylle)? Photo J. Rebuffat
Il y a quelque chose d'étrange, somme toute, à entendre en cuisine dénigrer sans cesse la chimie. C'est ainsi qu'on crée des psychoses inutiles.
Aux Armes, citoyens!
C'est l'histoire de deux familles qui portent des noms plus bruxellois que ça tu meurs (mais pas de faim): Veulemans et Van Lancker.
Le charme subtil du caviar

C'est dans un véritable laboratoire qu'est conditionné le caviar arrivé des élevages en boîtes de 2,2 kilos. On ne plaisante pas avec un tel produit ni avec les normes extrêmement encadrées et surveillées... Reportage photographique © J. Rebuffat
Noël approche, en fonction du célèbre dicton belge («Pluie en novembre, Noël en décembre»). Il est temps de penser aux réveillons. Avant d'en imaginer les menus, la première phase est la dégustation.