Jos goûte l'air frais de la nuit
Avant d'ouvrir l'œil
L'esprit occupé
Les sens en éveil
Face au tableau idéal
D'une scène familière
Sombre
Reflet de son absence
Il détourne le regard
In extremis
L'espace frissonne
Remué par des pensées énervées
Qui paradent et chahutent
Pandore
Sous la table
Est invisible
Le souffle coupé
Jos lève la nappe
Lance ses lignes
Avec vigueur
Silence soudain
Se déroule une longue liste
Des bonnes plumes
Des places au doute
Des airs connus
Des premières réactions
Des enfances perdues
Des messages cachés
Des mauvaises passes
Des tribunes libres
Des services rendus les bras croisés
Un coup de foudre
Les pensées s'apaisent
Consumées comme tant de rêves
Jos capte une dernière facétie
Une émotion nue
Indifférent aux caprices de Pandore
Il est ravi
Il respire l'air frais du matin
Ouvre l'œil
L'esprit et le corps libres