Migrer au XXIème siècle.
Le 15 mars 2017
La question migratoire constitue à l’heure actuelle l’enjeu essentiel qui fera pencher le fléau de la balance entre démocratie ou barbarie.
Ce n’est pas une question réservée à l’un ou l’autre pays en particulier, elle s’adresse à toute l’Europe et par delà.
La réponse que nous lui apporterons déterminera notre capacité à rester des humanistes dans l’esprit des Lumières et des valeurs de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. C’est un engagement qui concerne notre vision de l’universel et le devenir de l’humanité tout entière.
Une mobilisation sans précédent est indispensable et elle à un prix, celui d’un certain inconfort. La transhumance résulte des guerres et de la misère. Il s’agit donc d’un choix de survie pour des masses humaines privées de développement, de bien-être et/ou victimes de l’absence de paix.
Paix et développement, les deux grandes missions des Nations Unies au lendemain de la 2ème guerre mondiale.
S’attaquer aux flux migratoires pour tenter de le contenir ne sert à rien si nous ne mettons pas en place de réelles politiques de paix et de développement durable.
La DUDH de 1948, en 30 articles, a tenté d’en définir les règles élémentaires. Elle reste un programme d’une actualité brûlante.