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C'était le titre d'un papier de La Libre Belgique du 10/1/2024, alors je l'ai pris au premier degré...

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Vous allez m'dire que je l’ai déjà fait ce dessin, oui presque, mais je ne peux pas m’en empêcher.

C’était en avril 2018 quand Emmanuel Macron déclarait vouloir réparer le lien entre l’Église et l’État. À l’époque, cela avait suscité la polémique et la colère, on l’accusait d’avoir contrevenu au principe de laïcité.

Cette fois, il en remet une couche en accueillant à l’Élysée, où se respectent les principes républicains français comme l’indivisibilité, la démocratie, l’égalité et la neutralité de l’État vis-à-vis des religions, la fête juive Hanouka. Même le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, évoque une "erreur" de la part d'un chef d’État... dit laïque.

WICH

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Il y a presque un an jour pour jour, à l'occasion de la COP 15 sur la biodiversité j'avais proposé un dessin illustrant la politique audacieuse des gouvernements bien conscients de vouloir la défendre. De mon point de vue ils tenaient surtout à sauver les autruches afin qu'elles puissent servir leur politique.

Aujourd'hui pour la COP 28 sur le climat, avec l'arrivée des pétroliers pour soutenir et subventionner les éco-sceptiques, on risque cette fois de les voir disparaître.

WICH

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Ce 4 octobre, le président Macron va proposer son plan de planification écologique qui permettra à la France de réduire de 55% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Il vise entre autres à organiser la fin progressive et rapide des énergies fossiles, première cause selon lui du changement climatique.

Le président de Total énergie a déjà réagi en déclarant que la transition écologique ne devait pas se faire au détriment de la sécurité énergétique et que le pétrole restait une énergie indispensable pour répondre à la demande mondiale, demande qui ne cesse d'augmenter. Il a affirmé que son entreprise était prête à accompagner cette transition écologique en investissant dans les énergies renouvelables et en réduisant son intensité carbone, mais qu’il ne fallait pas brusquer les choses ni sacrifier l’industrie pétrolière française, au moins jusqu'en 2050.

Tant qu'il y a du pétrole il y a de l'espoir.

Par WICH rebondissant sur l'édito de Jean Rebuffat.

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