La façade de l'immeuble et les 10 portraits. Toutes les photographies sont de l'auteur de l'article.
L'Escaut à Gand "Ces fleuves qui nous unissent" © Ons Erfdeel vzw
Fresque-icône illustrant l'"ouverture" du Mur.
Comment Grand Ours est devenu un doudou
Photo © Jean Frédéric Hanssens
Vents sur vagues Vagues sur peau Vents sur sable Grains sur peau Traversée En équilibre simple Une pudeur De l’interdit C’est tout Gina dit la vérité Cette lointaine ligne Imperceptible À portée de main La vérité Cette belle obstination Loin des regards Cette peur de l’amour Quand la sueur nous découvre Cet enfantillage Comme jamais La vérité Quelques phrases abandonnées Sur la buée d’un miroir Je ne sais pas, moi Dire la vérité Regard fuyant Dans le temps éloigné Jerry n’hésite pas Rien à cacher Juste toucher En force légère En bombe glacée Un sourire dans la pénombre Une falaise qui s’effondre Quand Jerry dit soudain Une vérité Qui raconte toutes choses Les tombeaux sont ouverts Les peines sont capitales Des monstres rongent la glace Une bourgeoise choisit la burka Dans le vestiaire des déguisements Elle court écraser l’infâme En piste pour l’imitation Généralisée Elle secoue les paroles sacrées Projetées En explosions rouge sang Je ne sais pas, moi Dire la vérité Une faible lueur Une fleur fanée Dans un verre vide Un corps torturé Endormi Dominique, les lèvres brûlées Se lève d’un bond Dans la rue, une sirène siffle Comme un vent mauvais Dominique Visage aimé jouant Dans une scène mythologique Grand jeu de substances mortelles Et de la joie devenue rage Dominique allume Mille pensées Fières et libres Dans un coin de son crâne Vents sur vagues Vagues sur peau Vents sur sable Grains sur peau Traversée En équilibre simple De l’interdit Des vérités C’est tout
Vents sur vagues
Vagues sur peau
Vents sur sable
Grains sur peau
Traversée
En équilibre simple
Une pudeur
De l’interdit
C’est tout
Gina dit la vérité
Cette lointaine ligne
Imperceptible
À portée de main
La vérité
Cette belle obstination
Loin des regards
Cette peur de l’amour
Quand la sueur nous découvre
Cet enfantillage
Comme jamais
Quelques phrases abandonnées
Sur la buée d’un miroir
Je ne sais pas, moi
Dire la vérité
Regard fuyant
Dans le temps éloigné
Jerry n’hésite pas
Rien à cacher
Juste toucher
En force légère
En bombe glacée
Un sourire dans la pénombre
Une falaise qui s’effondre
Quand Jerry dit soudain
Une vérité
Qui raconte toutes choses
Les tombeaux sont ouverts
Les peines sont capitales
Des monstres rongent la glace
Une bourgeoise choisit la burka
Dans le vestiaire des déguisements
Elle court écraser l’infâme
En piste pour l’imitation
Généralisée
Elle secoue les paroles sacrées
Projetées
En explosions rouge sang
Une faible lueur
Une fleur fanée
Dans un verre vide
Un corps torturé
Endormi
Dominique, les lèvres brûlées
Se lève d’un bond
Dans la rue, une sirène siffle
Comme un vent mauvais
Dominique
Visage aimé jouant
Dans une scène mythologique
Grand jeu de substances mortelles
Et de la joie devenue rage
Dominique allume
Mille pensées
Fières et libres
Dans un coin de son crâne
Des vérités
Verlaine inspiré par un Réverbère (extrait de l'ouvrage précité, édition PocheCouleur 1996).
La chance est un dieu qui tourne Le hasard, le maître-architecte Fait irruption Pour détruire ou créer Jim doute enfin L'esprit effleuré Par la mémoire des chemins non suivis Honte, colère, peur Jim en a assez Son temps est compté La chance est un dieu qui tourne Le hasard, le maître-architecte Qui fait irruption Pour détruire ou créer Après Jim oublie l'inquiétante lueur de la nuit Ses anciennes croyances Les enfumages des simulateurs de vol Il est une émotion oubliée Dans un lieu véritable Enfin Son temps compte Son air est libre Entre le bien et le mal La chance est un dieu qui tourne Le hasard, le maître-architecte Qui fait irruption Pour détruire ou créer A la place de rien Fromont, 2016
La chance est un dieu qui tourne
Le hasard, le maître-architecte
Fait irruption
Pour détruire ou créer
Jim doute enfin
L'esprit effleuré
Par la mémoire des chemins non suivis
Honte, colère, peur
Jim en a assez
Son temps est compté
Qui fait irruption
Après Jim oublie l'inquiétante lueur de la nuit
Ses anciennes croyances
Les enfumages des simulateurs de vol
Il est une émotion oubliée
Dans un lieu véritable
Enfin
Son temps compte
Son air est libre
Entre le bien et le mal
A la place de rien
Fromont, 2016
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